25 Janvier 2013
Nous nous sommes rencontrés début 2000 avec la montée en puissance de la Minimale. Tu officiais sous le nom de AUDION et projetait les base d'une électro sombre rampante, introspective qui s'apparentait plus à une plongée dans un tanker en béton qu’à de la house cramée au soleil. Fedde Legrand te dérobant tes belles basses métalliques dans ce plagiat génial qu’est « put your hands up for Detroit ».
Transition presque idéale entre l’hellektro satanique et l’EBM et la révolution berlinoise à venir. Je t’ai suivi jusqu’à ce pic de folie furieuse en 2005 au Batofar, une after de folie qui n’en finissait pas et se dupliquait à l’infini sur les quais lumineux.
Dès, lors, en taliban spectral de la house ténébreuse, j’ai enquillé tes sets DJ (parfois à côté de la plaque) et tes lives plus pop / chansons classiques parfois moins inspirées. J’ai finalement décroché malgré quelques pépite discos / Nu Waves.
Et puis, à la faveur du dernier album, j’ai replongé. Un clip idéal et une soirée qui fut mémorable, au dernier étage d’un des bâtiments du parc expo, vue sur la tour Eiffel, un live habité et un final techno fracassant de la part de Matthew Dear, solitaire sur sa console devant un flot d’ombres violâtres et mouvantes.